On appelle « dyspnée » une sensation de gêne respiratoire (« J’ai du mal à respirer, je manque d’air « ). Il s’agit d’un symptôme subjectif. Son intensité n’est pas nécessairement en rapport avec la gravité des anomalies objectives de la fonction respiratoire. Il s’agit d’une sensation plus ou moins angoissante ou interviennent des perturbations physiologiques, mais également des réactions psychologiques du sujet. Il convient de différencier une dyspnée aigue (brutale, s’aggravant vite et qui demande une prise en charge rapide, comme celle accompagnant un oedème pulmonaire ou une crise d’asthme) et une dyspnée chronique (d’installation progressive, s’aggravant lentement). Celle-ci peut se produire à l’effort (dyspnée d’effort) puis de façon permanente, au repos.